Flashmag Digizine Edition Issue 68 April 2017 | Page 18

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nous devons nous construire nous-mêmes avant de nous ouvrir au monde, nous ne pouvons pas toujours compter sur les autres peuples, alors que nous avons la capacité, que nous avons les ressources, nous avons les moyens. C’est juste que nos leaders et nous-même devons mettre l'argent au bon endroit.

Vous avez eu quelques interactions avec l'industrie du cinéma, composant des bandes originales de film et apparaissant dans quelques films… comment le cinéma influence votre art ?

Je fais plutôt dans le documentaire comme par exemple la bande sonore de Sexy Money le documentaire que j’ai fait sur les prostituées au Nigeria, sur les femmes qui sont vendues dans le trafic sexuel, je préfère faire ce type de film que le type de film fait à Hollywood. Je suis plus pour le cinéma engagé, pour des films qui ont quelque chose à dire, et d'ailleurs je pense que c’est très difficile d'être actrice de cinéma Je suis presque trop réel pour jouer quelqu'un d'autre.

Vous jouer de la guitare et de la batterie, jouer ces instruments vous a donné plus de confiance dans la confection de vos chansons ?

Oui, absolument, je me souviens quand je ne jouais pas, j’avais des gens qui venaient me dire écoute, tu devrais jouer plus, je suis encore dessus, je ne suis toujours pas parfaite, je ne suis toujours pas où j’aimerais être, je ne suis pas encore parfaite, mais bien sûr, cela vous donne plus de confiance.

Votre cinquième opus est dans les bacs depuis le 2 Mars 2015 un album intitulé My Fairy Tales (Mes contes de fées), que représente ce travail pour vous ? Quelle a été la principale source d’inspiration ?

Eh bien, la principale source d'inspiration est le fait que, d'abord à propos, j’ai essayé de me détacher de ma zone de confort, je suis allé en France étudier une autre langue le français, et dans cette solitude j’ai rencontré des producteurs et je suis devenu plus ouverte à faire de la musique avec d'autres personnes, en général, je suis plus introvertie, quand je travaille sur ma musique ; en ce moment-là, j’ai voulu m’ouvrir un peu plus. Donc ce qui m’a inspiré était de vivre dans un autre pays,

Spotlight on

Shola Adisa-Farrar

JAZZ

j’ai écrit beaucoup de choses sur la diaspora africaine à propos des défis que nous devons relever dans notre vie quotidienne, les préjugés dus au racisme, j’ai écrit sur le sentiment d’être africain et de vivre dans des pays où on est toléré mais non intégré, même ceux qui sont nés en occident ne sont pas encore pleinement intégré dans la société. Ils ne savent pas où est leur place. Ce sont les principaux sujets, et aussi la maternité. Je ne suis pas encore mère, mais c’est un sujet majeur. Je ne sais pas, au cours de ces dernières années, il y a beaucoup d'irresponsabilité, qu’est ce qui ne va pas ? Nous voyons les enfants mettre au monde des enfants, donc toutes ces questions ont foisonné dans mon esprit quand je méditais, passant du temps seule ...

Parlant d'enfants voulez-vous avoir des enfants plus tard ?

Dieu a la réponse à cette question.

La réaction du public envers votre single « The book of Job » (le livre de Job) a été très positive, même si c’est vrai que vous avez eu pour habitude de sortir avec de bonnes vibes vous attendiez-vous à cette réception de votre nouveau travail ?

Pas du tout, j’étais un peu surprise au début, je me souviens que je voulais revoir les chansons quelques fois, et je ne pouvais pas le faire, j’ai quasiment enregistré les pistes entières dans mon ordinateur portable. Je me souviens