si une faction de la communauté noire s ’ est embourgeoisée ; plus de 90 pour cent de cette même population , continue de vivre dans une misère abyssale . Aux Etats-Unis logiquement on accuse le racisme systémique qui empêche la communauté noire d ’ avoir vraiment accès aux opportunités de développement , une vérité certes , mais qui camoufle aussi un manque criard de leadership , et de vision commune qui planifierait le future des masses noires aux Etats-Unis . Naïvement certains ont pensé que la dynamique sociale est un hasard naturel pourtant elle obéit à des vecteurs artificiels induits par l ’ homme tels que l ’ accès à l ’ éducation et la création de l ’ emploi ou la motivation à l ’ entreprenariat . Aussi , on peut se poser la question de savoir pourquoi dès l ’ acquisition des droits civiques il n ’ y a pas eu un caucus Afroaméricain qui se serait réuni pour planifier la conduite à tenir afin que la communauté noire américaine bénéficie vraiment de cette nouvelle ère d ’ opportunité qu ’ o rait l ’ accès aux droits civiques ? En laissant l ’ Afro-américain lambda se débrouiller tout seul devant un système broyeur , qui enfin se donnait bonne conscience , était une erreur impardonnable . La volonté du gouvernement américain de poursuivre son programme d ’ intégration et d ’ égalité avec ce que l ’ on a appelé la discrimination positive a aidé certes à créer une classe bourgeoise sortant des grandes écoles , mais cette dernière avec le réflexe de roitelet atypique , a eu avec un impact limité sur la locomotion sociale du restant du wagon Afro-américain . Par conséquents alors que la bourgeoisie Afro américaine , se cloitrait des banlieues riches et oubliait le restant de la populace noire , cette dernière aura recours au sport et aux arts pour s ’ a rmer comme dans les années de rude ségrégation . Aussi dès , les années 90 les grandes figures Afro-américaine du sport et des arts génèreront une fortune insolente , qui tutoiera les cimes de la haute bourgeoisie américaine à partir des années 2000 ; et en 2023 sur les 735 milliardaires que compte les États-Unis on compte 7 Afro-américains , dont 4 sur 7 venant de l ’ industrie du sport et du divertissement .
Dans le restant du monde noir , en occurrence en Afrique si l ’ industrie du sport et du divertissement est très peu développée , et ne pouvait pas créer une classe bourgeoise , qui elle devait avoir pour mission de faire progresser socialement le restant de la société . Il ya plutôt eu comme à l ’ époque de la Cosa Nostra , une cartellisation de l ’ Etat qui a créé une bourgeoisie pilleuse de la fortune publique , et qui avec les réflexes de roitelets comme sa cousine américaine , se cloitre aussi dans une sphère où elle refuse de contribuer au développement du restant de la populace noire .
Au demeurant , il ressort de ce postulat une question . En e et la population noire globale en tout cas une certaine élite de cette population , a au cours des 50 dernières années eu accès à l ’ opulence , mais pourquoi cette richesse ne s ’ est pas répandue dans le restant de la communauté noire ? Pourquoi les riches noirs ne contribuent pas au développement de leur communauté ?.
Dans le restant du monde noir , en occurrence en Afrique si l ’ industrie du sport et du divertissement est très peu développée , et ne pouvait pas créer une classe bourgeoise , qui elle devait avoir pour mission de faire progresser socialement le restant de la société . Il ya plutôt eu comme à l ’ époque de la Cosa Nostra , une cartellisation de l ’ Etat qui a créé une bourgeoisie pilleuse de la fortune publique , et qui avec les réflexes de roitelets comme sa cousine américaine , se cloitre aussi dans une sphère où elle refuse de contribuer au développement du restant de la populace noire .
Flashmag ! issue 140 April 2023
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