auquel nous adhérons, nait des actions de résolutions de crises. Et, je dois dire que certaines actions sont si destructives qu’il aurait mieux fallu que certaines personnes ne s’impliquent pas car elles créent plus de torts que de biens. Parfois, ne rien faire est mieux que faire si c’est pour aboutir à un résultat qui empire la situation.
Revenant donc au principe de dualité, chacun se sentira donc appeler à se rallier à la cause qui match son niveau de conscience. D’où mon travail d’élever les niveaux de conscience car on crée à partir du niveau de conscience qui est le sien. La diaspora serait plus utile si chacun faisait le travail d’élever sa grandeur intérieure et quitter les bassesses car les actions de la diaspora ne font que refléter son état d’esprit intérieur et nous devons commencer par l’intérieur si nous voulons changer l’extérieur, le monde, le Cameroun. Car, c’est seulement quand nous aurons une grande majorité d’une diaspora saine d’esprit que nous verrons des résolutions de crises saines venant de la diaspora. Et nous n’en sommes malheureusement pas encore là. Mais cela viendra !
La musique sans point douter est un outil de communication car elle touche les masses avec cet outil de quelle manière vous espérer influencer positivement les peuples aussi bien Bantou qu’étranger car on a l’impression qu’autant certains en Afrique perdent leur repère autant en occident et ailleurs certains ont des clichés péjoratifs qui ne rende pas toujours justice au continent Africain ?
J’ai l’habitude de me définir comme une « motivational singer » c’est-à-dire que j’utilise la chanson pour motiver à être et à penser différemment et pour reconstruire ce qui a été détruit ou courbé. « A SANGO’A MBOA » fait partis d’un album qui sort bientôt et qui relate l’histoire du peuple Bantu ; ses espoirs, ses imbécilités, sa gloire, et A SANGO’A MBOA met en honneur un héros Bantu en la personne de Duala Manga Bell.
En Afrique nous perdons nos repères parce que nous sommes inondés jusqu’à la noyade des standards des autres peuples qui, il faut le dire, ont des standards très pervers et
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Flashmag January 2019 www.flashmag.net
destructifs. De nos codes moraux de sociétés jusqu’à l’éducation scolaire, tout a été empoissonné du venin d’un peuple occidental, qui on dirait, s’est donné pour mission de pervertir le monde ! Pourtant, le peuple Bantu qui malgré tout est à mon avis le vrai peuple élu, a pour mission divine de montrer aux autres peuples le chemin de la Grandeur, du beau et de la spiritualité. Mais le peuple leader, Bantu, s’est laissé trainer et vaincre par un peuple fou et a épousé sa manière de vivre et de penser folle, qui n’apporte que détresse dans les esprits. Le peuple Bantu doit se rééduquer à la manière Bantu, d’être et de faire, afin de reprendre sa position de leader inné car c’est lui le gardien de la terre !
Quant aux clichés péjoratifs, ce n’est pas un hasard mais une intention bien formulée de ternir l’image du Noir et de créer de la haine contre lui. Et sans langue de bois, cela vient encore du peuple Occidental qui a créé des systèmes économiques et politiques qui mettent en souffrance le peuple Noir depuis des siècles ! Ces clichés là, je ne m’en occupe pas ! Car, je ne me sens pas appelée à travailler à faire que l’homme blanc change d’idées sur nous. Par contre, je me dédie à travailler pour que l’homme dit Noir change d’opinion sur lui-même, des mensonges bien tissés à sa belle Réalité. Voilà ce qui m’intéresse et m’occupe !
Le single A Sango A Mboa suit votre Album A cœur Ouvert sortie en 2016 dont le titre far I Don’t Believe your lies s’est plutôt bien comporté sur les différentes plateformes en tant qu’artiste indépendante, comment vous réussissez à trouver la solution pour la production de votre musique ?
Jusqu’à présent j’ai produit mes albums toute seule, comme une grande, sans l’aide d’aucun humain mais avec toute l’aide de La Vie ! Cela n’a pas été facile et des sponsors et producteurs financiers seraient les bienvenu(e)s ! Au cours de mon parcours, j’ai d’ailleurs été escroquée au Cameroun pour mon tout premier album mais cela ne m’a pas