France a trouvé un moyen coercitif contre les individus dont les services de police jugent l’activité suspecte en créant les "fiche S", qui sont émises par les services de renseignement pour toute personne ayant un comportement potentiellement à risque et chez qui on a repéré une idéologie dangereuse.
Il peut donc s'agir de personnes radicalisées, notamment les islamistes, mais aussi de personnes liées à des mouvances politiques d'extrême gauche ou d'extrême droite, comme des skinheads, ou encore des hooligans. Et bien sûr tous les mouvements pros noirs qui semblent avoir désormais pignon sur rue dans l’hexagone tant le racisme institutionnel a aidé la naissance d’une nouvelle race d’individus qui en veulent particulièrement à la France de leur avoir toujours banni de l’échelle sociale.
Ce sentiment de rejet de l’autorité de l’Etat jugé raciste, est traité par les services de sécurité de l’État français comme une rampe de lancement à la désobéissance civile et au trouble à la sécurité nationale , qu’il faut absolument endiguer. Aussi, Facebook semble être lancé depuis en collaboration avec le gouvernement français, dans une campagne de répression de la pensée libre, surtout quand celle-ci est entachée du pseudo communautarisme qui est récriminée par la France bien-pensante. (Depuis le 25 juin 2019, Facebook désormais transmet les IP adresse des internautes qui utiliseraient des propos haineux, au gouvernement français NB : l’ IP adresse permet de savoir à partir de quels ordinateurs et de quels endroits vous naviguez sur internet )
Au-delà de la « chasse au nègre » dans les réseaux sociaux, les services de sécurité de la France ont maille à partir, avec une frange non négligeable de la population française, qui depuis a rejoint la communauté noire dans la rébellion contre le système d’oppression des démocraties capitalistes, par la horde des gilets jaunes qui depuis ont mis le gouvernement français en état de siège.
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Flashmag July 2019 www.flashmag.net
. Des centaines de personnes sont fichées S tous les jours en France et pas toujours par ce qu’elles seraient des sujets à risque terroriste, comme on veut souvent le faire croire, mais simplement pour leur idéologie qui en général va de la simple critique sur les réseaux sociaux à l’activisme politique.
Les personnes Fichées S ne sont évidemment pas prévenues qu'elles sont fichées, mais en général elles se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond dans leur vie, lorsqu’elles commencent à avoir des difficultés avec l’administration y compris pour des choses banales comme le renouvellement d’un permis de conduire ou d’un passeport. Et pire les difficultés dans l’emploi sont souvent monnaies courantes puis que ceux qui sont traqués par la police sont souvent dans une liste noire. l’administration française de manière pernicieuse aurait ainsi trouvé le moyen de nuire à des citoyens, qu’elle estime récalcitrants bien même quand ces derniers seraient dans leur droit de manifester, ou de s’exprimer sur les questions de justice sociale, aussi bien en tant que journaliste, que simple citoyen utilisant les réseaux sociaux .
Partout dans le monde les Etats policiers citent la théorie du philosophe Karl Popper – « le paradoxe de la tolérance » comme justification de l’interdiction des discours jugés haineux de manière arbitraire, malgré les lois démocratiques, qui justement protègent la libre expression. Dans son livre paru en 1945 intitulé «La société ouverte et ses ennemis», Popper estime que la tolérance se détruit lorsqu'elle permet des propos intolérants. Cependant la question qu’il faudrait se poser est de savoir qui dispose de la tolérance, les gouvernements autocratiques que l’on rencontre désormais partout aussi bien dans l’hémisphère sud qu’au nord avec les démocraties capitalistes où les peuples semblent tolérer depuis des politiques liberticides visées du sceau de la protection de la liberté si chère à l’occident ? La liberté sous contrôle est l’allégorie d’une vie dans une boite étanche qui limite les mouvements et l’expression, par la censure. Aussi, la nouvelle liberté sous contrôle, n’est rien d’autre qu’une prison à ciel ouvert, mais combien se rendent vraiment comptent des chaines du contrôle technologique de la populace mondiale ? En tout cas l’oligarchie technologique et les gouvernements ont depuis trouvés un terrain d’entente mutuelle au détriment du peuple
Hubert Marlin
Journaliste
Sources: Harvard Law Journal - Government Access to and Manipulation of Social Media: Legal and Policy Challenges
Rachel Levinson-Waldman