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Flashmag May 2018 www.flashmag.net
pays sous développé la situation est de plus catastrophique. En 2017 Environ 82% de l'argent généré est allé dans la poche des 1% les plus riches qui représentent à peu près 70 millions de la population mondiale, selon le rapport Oxfam, lorsque les plus pauvres n’ont pas connu d’amélioration dans leur sort, les riches eux ont ajouter 762 milliards de dollars de profit à leurs avoirs une somme faramineuse qui aurait pu à elle seule juguler la pauvreté 7 fois dans le monde entier. 85 personnes sur les 1 pour cent sont des super riches qui possèdent les multinationales qui contribuent grandement à la misère dans le tiers monde, à elles seules elles possèdent plus d’argent que les avoir combinés de plus de la moitié des populations du monde y compris les riches.
Lorsque l’on parle de contrôle de la population pour contrer la misère dans les sphères des gouvernements occidentaux, contrôlés par cette oligarchie c’est de la pure hérésie machiavélique. Ce n’est pas la fameuse surpopulation des régions comme l’Afrique qui fait problème, une assertion d’ailleurs fausse lorsque l’on regarde le nombre d’habitants au kilomètre carré et la superficie du continent, mais une redistribution plus equitable des richesses. Ce n’est pas la croissance de la population qui engendre le sous-développement c’est plutôt le système qui dirige les hommes qui favorisent leur misère ou leur évolution.
Malgré le fait que le nombre est un facteur de développement, au demeurant il y a un rapport indéniable entre le progrès économique et la réduction des forts taux de natalité, la plupart des pays qui ont connu un fort taux de croissance économique, ont enregistré parallèlement une baisse de fécondité rapide. C'est le cas des pays comme la Corée du Sud, Taïwan et la Chine en Asie, au début des années 60. Dans ces pays Il y avait en moyenne 5 à 6 enfants par femme, moyenne similaire à l’Afrique subsaharienne d’aujourd'hui. En 15 ans, la fécondité de ces pays a baissé de moitié, ce qui correspond aux années de leur décollage économique.
C’est le sous-développement qui entraîne la surpopulation, dans un pays par exemple assez scolarisé combien de femmes choisissant de continuer des études supérieures, en même
temps choisiraient de faire des enfants ? Et mieux, lorsque l’on a plus de 25 ans, bardé de diplômes du supérieur, les exigences professionnelles à leur tour réduisent considérablement le taux de natalité.
Le malheur de celui qui maltraite tout le monde est de ne pas trouver un ami dans sa misère, alors qu’un monde semble s’effondrer et que l’Afrique et le reste du tiers monde sont en train de se trouver de nouveaux partenaires en Orient, l’Occident malgré sa technologies qui est à 90 pour cent fabriquée en Asie se retrouve à la croisée des chemins, alors que la majorité des ressources dont elle a besoin pour son industrie continuent de provenir des pays sous-développés, pour survivre dans les années qui viennent elle devra lâcher du lest et démocratiser ses relations économiques avec le tiers monde sinon elle perdra tout, car la guerre en Syrie a prouvé que même la domination militaire de l’occident n’est plus effective comme il ya 10 ans. L’explosion de la démographie en Afrique ne maintiendra plus pour longtemps des dictatures qui depuis ont fait allégeance à l’occident, sacrifiant souvent les intérêts du peuple pour leurs strapontins. L’avenir c’est l’Afrique, qui malgré le boum de sa population a assez de ressources pour s’en sortir, pour peu que les goulots du capitalisme occidental qui l’étrangle depuis soient détruits. Et pour ce qui est de l’immigration, l’occident aura besoin de la jeunesse des pays du tiers monde pour payer son système de retraite avec sa population qui est appelé à être encore plus vielle dans les 30 années à venir, le système tournerai à perte s’il n’ya pas assez d’énergie productrice, n’en déplaise au nationalisme fondamental qui semble prendre racine dans l’hémisphère nord.
Hubert Marlin Elingui Jr.
Journaliste