Flashmag Digizine Edition Issue 70 June 2017 | Page 39

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LE BEAU DU WEB Un marchand de thé pakistanais aux yeux de chat a vu sa vie basculer à la fin de l’année derniere lorsque sa photo a envahi internet, déclenchant des débats enflammés sur le sexisme ou la lutte des classes dans cette société patriarcale.

"Cela a été une véritable surprise", explique le jeune homme, Arshad Khan, entouré d'une foule de connaissances le mitraillant sous tous les angles.

C'est par des amis qu'il a su cette qu'une photo le montrant en train de préparer du thé au lait faisait un carton.

Lui, il n'a pas de téléphone et ne sait pas lire.

NOUVELLE LEGISLATION : Les groupes médias européens sont vent debout contre un projet de la Commission qui risque selon eux de mettre à mal le secteur et renforcer l'hégémonie de Google et Facebook.

Bruxelles veut imposer à travers son projet de règlement qu'un utilisateur dise avant toute installation d'un navigateur ou d'un logiciel s'il accepte ou refuse la dépose de cookies. Affaiblis face au quatuor Google, Apple, Microsoft et Mozilla, les groupes médias estiment que la nouvelles loi devrait compliquer le travail des éditeurs au moment de recueillir le consentement des internautes qu'ils cookifient, c'est avantager un groupe comme Facebook qui peut lui s'appuyer sur ses conditions générales d'utilisation et les identifiants uniques dont il dispose pour faire du ciblage publicitaire.

lOL A 25 ANS . LOL, pour « laughing out loud » ou « rire aux éclats » est utilisé sur les forums, les réseaux sociaux et dans les textos pour indiquer l’amusement ou le rire dans le monde entier. Sa première utilisation remonte officiellement au 8 mai 1989, dans une newsletter de l’association Fidonet, toujours accessible en ligne.

Mais l’Américain Wayne Pearson en revendique également la paternité. M. Pearson assure qu’il a posté le tout premier LOL au début des années 1980 sur un « Bulletin board system » (l’ancêtre du forum) canadien appelé Viewline, pour indiquer à son interlocuteur qu’il venait d’éclater de rire tout seul chez lui : « Nous avions bien entendu des moyens d’illustrer l’amusement dans les salles de chat et une gamme d’émoticônes, mais j’avais le sentiment que rien de tout cela ne pouvait décrire le fait que vous vous sentiez ridicule d’avoir ri aux éclats seul dans une pièce », explique Wayne Pearson.

Malheureusement, l’Américain n’a gardé aucune trace de sa soi-disant première utilisation du terme.